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La page blanche : mon expérience




Bonjour à vous, les visiteurs !


J'espère que vous allez bien.


Je reviens vers vous aujourd'hui avec un petit article au sujet de ce que l'on appelle communément le « syndrome de la page blanche ». Mais rassurez-vous, ce ne sera pas un article au contenu scientifique ou barbant. Je n’affirmerai pas non plus au fil des paragraphes que les solutions que je propose sont les bonnes pour tout le monde. Non. Je ne ferai que me fonder entièrement sur mon expérience, et je serai déjà très contente si cela vous donne de nouvelles idées pour combattre ce syndrome.


Car, si vous écrivez, dessinez, tenez un blog ou exercez une profession dans laquelle vous devez vous montrer particulièrement créatif/ve, vous avez sans doute déjà été frappé(e) par le manque d’inspiration. Ce mal qui angoisse, qui déprime, surtout lorsqu’il concerne un projet qui vous tient à coeur ou que vous devez rendre pour le mois prochain.

Écrivant plusieurs fanfictions Percy Jackson et Harry Potter, tenant un compte bookstagram ainsi qu’un blog et travaillant sur un gros projet littéraire à mes heures perdues, ce serait mentir si je vous déclarais ici n’avoir jamais connu une panne. Un vide. Une terrible angoisse à l’idée de ne pas réussir à terminer ce à quoi je tiens énormément ; le nombre de soirées, de matinées ou de journées entières passées assise, devant l’écran de mon ordinateur, à déprimer parce que j’étais dans l’incapacité d’écrire ne serait-ce qu’une seule phrase, est incalculable. Au départ, ce manque d’inspiration, cette paralysie, m’était insupportable. M’agaçait au plus haut point. Je me montrais d’ailleurs assez sévère envers moi-même, en me traitant d’incapable.


Mais, avec les années, j’ai désormais appris à faire avec.


J’ai appris qu’il ne sert à rien de s’énerver. D’essayer, et d’essayer encore quand rien ne veut sortir. Et ce, même si vous avez des lecteurs impatients. Car, vous acharnez ainsi ne vous amènera à rien, si ce n’est à vous énervez contre vous-même et à déprimer encore plus. Alors, O.K, le manque d’inspiration, ce n’est pas franchement agréable. C’est chiant. Mais, si vous ne souhaitez pas que cela s’éternise, acceptez votre état. Acceptez le fait que votre cerveau ne soit pas en état de vous proposer quoique ce soit. Qu’il, que vous soyez fatigué(e). Car, tenir un blog, écrire, prendre de sublimes photographies ou dessiner de superbes portraits nécessite de l’énergie. Beaucoup plus d’énergie que ne le pense la plupart des gens. En effet, même si pour vous, ces activités relèvent du loisir, si c’est un moyen pour vous de vous évader ou d’apporter un peu de plaisir et de joie à votre quotidien, ce n’est pas forcément de tout repos pour votre cerveau, cerveau qui travaille alors avec acharnement, et peut-être pendant des heures. Prendre conscience de cela, et accepter de laisser tomber, ne serait-ce que pour quelques temps, c’est déjà un très bon début. Laissez votre cerveau se reposer !


Maintenant que vous avez décidé de délaisser votre ordi, votre appareil photo ou vos crayons, plusieurs options s’offrent à vous.


La première, vous jeter sur votre téléphone pour lire les commentaires impatients de vos followers ou lecteurs, n’est pas franchement recommandée : cela ne ferait que renforcer votre sentiment de culpabilité et l’envie de vous acharner un peu plus contre vous-même. Mettez donc votre portable en sourdine, éloignez-vous de tout ce qui pourrait vous rendre anxieux au moins quelques heures. Et rappelez-vous ceci : vous êtes humain. Vous n’êtes pas une machine. Vous avez le droit de prendre du temps pour vous et ceux qui diront le contraire ne sont pas de bonnes personnes.


Vous cacher sous la couette jusqu’à ce que l’inspiration revienne ? … hum … pourquoi pas. Quoique vous finiriez sans doute par mourir de faim ou de soif. Voire d’ennui.

Vous atteler simplement à d’autres activités ? Voilà une idée que j’aime beaucoup !


Car, même si l’écriture, le dessin ou la tenue de votre blog est votre passion ultime, vous en avez certainement d’autres dans la vie : une activité sportive quelconque, la lecture, le cinéma, le shopping, les animaux … et c’est durant un manque d’inspiration cruel que ces autres passions peuvent se montrer ultra importantes.


En effet, ce n’est pas tout de laisser momentanément tomber notre projet pour lequel nous avons une panne d’inspiration. Pour bien récupérer et faire le plein d’idées, il faut aussi se changer les idées. Car c’est régulièrement dans les moments où l’on s’y attend le moins que l’inspiration vient frapper à notre porte. Ainsi, j’ai moi-même développé plusieurs passions et activités en parallèle de l’écriture, qui m’aident à me ressourcer.


1. La lecture : par les divers univers qu’elle me permet de découvrir et de dévorer, elle m’inspire à la fois pour les diverses situations, mais aussi pour les personnages et les univers que je crée. Elle m’apporte aussi tout un tas de nouveau vocabulaire, ce qui n’est pas inutile (« qui ne lit pas, a du mal à écrire »).


2. Le coloriage anti-stress : étant de nature très anxieuse, ce dernier me servait au départ à canaliser mon anxiété. Mais il m’arrive souvent d’avoir une idée de textes rien qu’en regardant l’illustration. Et ça, c’est plutôt chouette !


3. Écouter de la musique : si le morceau que j’écoute me procure des sensations ou émotions intenses, il se peut que je retrouve l’envie d’écrire un petit quelque chose …


4. Partir en balade : qui n’a jamais imaginé une scène, une histoire de manière totalement spontanée lorsqu’il se promenait et que son regard captait quelque chose ?


5. Faire une séance de pilates, de yoga, de méditation ou de toute autre pratique sportive aux vertus « relaxantes » : idéal pour étirer les muscles, détendre la nuque douloureuse et s’évader quelques instants. Surtout lorsqu’on se sent agacés ou coupable !


6. … Vivre sa vie, tout simplement : Bah oui. Aussi bête que ça en a l’air. Peu n’importe le projet sur lequel vous travaillez, votre vie ne dépend pas de lui. Et ce, en aucune façon. Alors, le mieux que vous puissiez faire pour avancer de la manière la plus efficace possible, c’est de fermer votre ordi ou votre cahier et de poursuivre le cours de votre vie. De poursuivre le cours de votre vie jusqu’à ce que, un soir, votre cerveau vous lance ce signal : « Eh, c’est bon, mec ! On peut y aller ! »


Car, n’oubliez jamais, c’est votre cerveau qui est aux commandes. Toute la volonté du monde ne sert pas à grand-chose s’il a décidé de vous dire non.

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